dimanche 12 juin 2011

test

testestestes

dimanche 7 mars 2010

Salon des entrepreneurs – Palais des congrès de Paris – Février 2010

Le portail de la Création d'entreprise, Reprise d'entreprise, Franchise - Salon des Entrepreneurs


En suivant ce lien, vous accèderez directement au podcast de ma dernière conférence au salon des entrepreneurs de paris, dont le thème était


"Aspects juridiques, fiscaux et financiers de la reprise d'une PME"


Merci à Jean Luc Guedj et à toutes les personnes ayant assisté à cette conférence.

dimanche 29 novembre 2009

Les LBO face à la crise (Baromètre AFIC-Opinion Way)

L’AFIC vient de finaliser avec Opinion Way sa deuxième enquête sur la situation des entreprises sous LBO.

86 sociétés membres de l’AFIC dont tout ou partie de l’activité porte sur le LBO ont répondu à l’enquête. Elles représentent ainsi 968 entreprises et 73% des montants investis en LBO depuis 2003.

Etude complete sur le site www.afic.asso.fr


lundi 23 novembre 2009

Définition d'un LBO - Pour un preteur

Définition classique:

Le leveraged buy-out (LBO) est le terme anglais pour financement d'acquisition par emprunt, consistant à racheter une société en ayant recours à l'endettement bancaire en générant un effet de levier facilitant l'acquisition et la défiscalisation du projet.

Plusieurs investisseurs acquièrent une entreprise (la cible) via une société holding crée pour l’occasion (souvent désignée sous le nom générique de Newco), qui s’endettera autant que la capacité de remboursement de la société cible le permettra, et qui sera capitalisée, par les acquéreurs, uniquement à hauteur du solde du prix d’acquisition (effet de levier). Le nouveau groupe constitué de la holding et de la cible, pourra bénéficier du régime de l’intégration fiscale qui permettra de diminuer sa base d’imposition du montant des intérêts de la dette d’acquisition (effet de levier fiscal)


Mais la vraie définitions c'est:


Jongler avec des bâtons de dynamites dont la meche est allumée..........Seul problème, on ne connait pas la longueur de la mèche... courte ou longue.... ? Excitant, mais dangereux.... Si ça paie pas ... aucun intérêt.



mardi 20 octobre 2009

Monsanto - Le Roundup a perdu - Article - br�ve - UFC Que Choisir

Monsanto - Le Roundup a perdu - Article - br�ve - UFC Que Choisir

Je ne pouvais pas résister à relayer cette information.....
Cette société, qui me fait plus penser à une secte qu'à un centre de profit (quoique.... elle en fait beaucoup) en devenant le porte parole de "l'économie contre la société" a peu à peu réussi à incarner le diable....

vendredi 28 août 2009

Vocabulaire financier

Petit guide du routard du vocabulaire de la finance et des LBO.....

Malheureusement en anglais, mais excelent tout de meme.

Je citerai au passage:

Le Bambi (Bloody awfull MBI) qui nécessite la mise en place d'un plan Rambo (rescue after an Mbo)....

Les financiers ont su sophistiquer leur vocabulaire pour exprimer de facon complexe des choses finalement très simples, afin de leur permettre de maximiser leurs commissions....
Au moment ou tout va mal, ce meme vocabulaire leur permet de dédramatiser des situations extremement stressantes avec un peu d'humour, si ce n'est de désinvolture......

jeudi 20 août 2009

Evaluation d’une TPE, exercice à haut risques

Evaluation d’une tpme non cotée - Exercice à risque…..

La différence d’échelle est à l’origine de différences de structures et de comportements.

L’évaluation des PME, voire des TPME constitue un exercice à haut risque pour l’évaluateur, notamment dans le cadre d’une démarche de cession ou de transaction sur capital. On distingue en effet les PME a fort intuitu personae et celles moins marquées au quotidien par la personnalité de leur dirigeant, qui est souvent leur créateur.

La première catégorie de société constitue l’immense majorité des PME. Elles sont souvent de petite taille (moins de 5 M€ de chiffre d’affaires), la croissance de leur volume d’activité est généralement faible voir inexistante. L’approche de leur dirigeant est principalement fiscale et la volonté de création de valeur ne constitue pas un objectif formulé déterminant. L’histoire personnelle de chacune de ces sociétés se répète quasiment à l’identique. On observe une phase de création en entreprise individuelle. Puis une transformation en SARL et pour finir, du fait de l’intégration d’autres sociétés ou de préoccupations de transmission familiales une transformation finale en SAS. Ces sociétés constituent souvent une extension directe du patrimoine privé du dirigeant ; qui conduit souvent l’observateur extérieur à les considérer comme des entreprises individuelles « déguisées en sociétés ». Le volume d’activité est très fréquemment auto limité par les seuils sociaux et la volonté du chef d’entreprise de rester seul aux commandes de son affaire, celui ci intégrant rarement l’intérêt d’ouvrir son capital et d’accepter la moindre dose de dilution et donc un regard extérieur, forcement critique sur sa gestion. Je me suis souvent rendu compte par expérience que les créateurs – animateurs de ces entreprises n’opéraient quasiment jamais une distinction entre l’apport en capital et la contribution opérationnelle à l’activité quotidienne de l’activité. On observe ainsi de fréquents conflits d’actionnaires, dans le cadre de transmission familiales réglées de façons rarement réfléchies d’une part mais également dans le cadre de distorsions d’intérêts entre les apporteurs de capitaux initiaux et les véritables détenteurs du pouvoir au sein de l’entreprise. Ceux ci tolèrent mal les exigences des premiers à bénéficier du partage de valeur au moment de la réalisation. Leurs apports initiaux sont jugés symboliques (ils étaient pourtant souvent indispensable au moment de la création de l’activité). C’est ainsi que très fréquemment, la politique de distribution de dividendes est nulle voire anecdotique, le dirigeant, malgré une fiscalité plus lourde et des risques de redressement bien plus importants, opte pour une politique de distribution de primes, systématisant la construction de son patrimoine personnel au travers de SCI et évitant, tant faire se peu d’extérioriser la rentabilité réelle de son affaire.Au final on se retrouve donc en présence d’entreprises souvent mal organisées ou le chef d’entreprise peut être assimilé à un homme orchestre cumulant à lui seul la responsabilité commerciale, voir la totalité de la relation commerciale, la responsabilité technique, financière comptable et stratégique s’il lui reste du temps. J’ai souvent rencontré de tels chefs d’entreprises qui au final pouvaient cumuler largement plus de 80 heures par semaines avec très peu de périodes d’interruptions tout au long de l’année. On ne peut bien évidemment les blâmer…. Mais le réveil peut s’avérer parfois douloureux quand après une rupture psychologique, ou tout simplement un énorme coup de fatigue, ceux ci décident alors de partir en recherche d’un repreneur…. Leurs enfants leur ayant annoncé leur désintérêt quant à la reprise de l’entreprise familiale.

Valeur prix et besoins personnels du cédant

Il faut alors trouver une valeur….celle ci se confond alors avec la simple notion de prix….. Le candidat à la cession entame un cheminement personnels qui entre le conseil du comptable dont l’intérêt n’est bien sur pas de perdre un client qu’il suit depuis de nombreuses années et qu’il aura tant de mal à remplacer…. Et entre ces besoins immédiats (maintien d’un certain niveau de train de vie, projet d’acquisition immobilière, diverses pensions à servir aux différentes épouses), l’approche du prix formulé pour la cession de l’entreprise n’a que peu à voir avec sa valeur de marché objective….Les méthodes d’évaluation à retenir doivent être simples…. Et facilement appréhensibles par les parties…..La valeur d’actif net corrigé bien sur…… mais que faire de la trésorerie parfois pléthorique et dont la rémunération dans le meilleur des cas n’excède pas 2%. le calcul de la valeur de goodwill ou de fonds de commerce est la aussi particulièrement acrobatique. Il n’est souvent fait aucune référence à un quelconque fonds de commerce au niveau de l’actif.. et pour cause, celui ci crée ex-nihilo par l’entreprise doit être recalculé (en fonction de méthodes de rentabilité qui mixent un certain nombre d’éléments totalement hétérogènes voir hétéroclites et laissent le champ libre à toutes les bizarreries). Comment faire comprendre dans ce cas à un cédant que son nom…. Sa notoriété …. Son savoir faire…. etc. n’ont de valeur qu’a conditions que les éléments mis en œuvre pour les rentabiliser ne dégagent pas un rendement dérisoire, voir négatif….surtout quand on leur répète que le fisc ne connaît que des goodwill à valeur positive.. une entreprise dans ce cas ne pourrait valoir moins que ses fonds propres ajustés à la valeur économique de l’actif….mais comment payer un actif dont la rentabilité est si faible (même après retraitements des sursalaires et autres largesses manageriale) qu’il faudrait pour se faire calculer un plan de financement sur 15 voir 20 ans……On rêve ou plutôt commence le cauchemar pour le cédant, qui s’accompagne parfois des premières manifestation d’agressivité vis à vis de ses conseils et des acquéreurs potentiels.

Le goodwill et les formules magiques

Le calcul du goodwill ou du fonds de commerce, c’est à dire de la capacité de l’affaire à dégager un bénéfice lui permettant d’entamer un processus d’accumulation et de rémunération du capital n’est effectivement pas chose aisée quand elle doit être appliquée à la négociation entre les parties.

Au delà de la panoplie des formules bien connues qui ont le principal avantage d’être connues de facon universelle à défaut d’être reconnues, la seule question qui se pose réellement est : « comment l’affaire peut elle se payer ? ».

L’ensemble de ces formules est globalement dérivée de la même logique que l’on peut résumer ainsi : le rendement de l’actif, à savoir le bénéfice moyen des trois dernières années, éventuellement pondéré est rapporté au rendement du placement de son équivalent monétaire à un taux sans risque. La différence est un profit anormal, la rente du surprofit, qui capitalisé à un taux sorti du chapeau exprime la valeur de cette rente. La sensibilité de ce calcul est toujours importante et dépend du taux de capitalisation ainsi que de l’horizon de capitalisation choisi… on voit immédiatement que malgré son apparente simplicité, ce type de méthode est déconnecté de la valeur économique de l’entreprise en tant que « machine » à produire du profit. La rente sera d’autant plus faible que la valeur de l’actif sera importante. Mais cet actif peut être exprimé par des valeurs économiques et financières très différentes de sa valeur comptable. Le risque réside effectivement dans l’actif, le poste client par exemple n’exprime pas la même valeur selon les modalités de financement qu’il peut offrir. En bref, on n’achete pas identiquement une créance mobilisable et une créance qui ne l’est que difficilement. Son cout de financement est très différent ; l’escompte commercial dans un cas, le découvert ou l’affacturage dans l’autre. Cette problématique est souvent évacuée du calcul du goodwill.

La construction du bénéfice retraité peut également preter à confusion. Les sursalaires constituent la base de leur éllaboration. Encore faut il s’entendre sur ce qu’est au juste un sursalaire. Il n’est pas rare de se retrouver en présence de cédants qui estiment que leur train de vie social doit être completement réintégré dans la capacité bénificiaire de l’affaire. C’est faire fi dans ce cas de la prétention de l’acquerreur à bénéficier d’un traitement normal en tant que salarié dirigeant. Il est vrai que la plupart, ont souvent abandonné des mois voir des années de salaires lors de la création de leur entreprise. Pourquoi un repreneur s’affranchirait il de leur période de galère.

Les puristes de l’évaluation affirmeront avec raison que la seule valeur d’une entreprise réside dans la valeur des cash flow futurs qu’elle est à même de dégager…Comme nous l’avons indiqué, l’approche type DCF est rarement applicable dans le cadre de la PME .
En effet, cette approche suppose l’élaboration d’un business plan précis et réaliste. L’expérience montre que très peu de TPME ont une vision claire de leur avenir proche. Rares sont celles qui en effet établissent des budgets, les décisions d’investissement étant prises intuitivement par un seul homme qui n’a que rarement le temps ou le goût de poser les données de son exploitation et de les projeter dans le temps.

Un repreneur de TPME n’est que rarement enclin à acheter le futur, cette attitude est très compréhensible. Pour lui, il achète un outil en état de marche, le futur lui appartient.
En ce sens, la démarche DCF, hormis de rares exceptions, basées sur des situation de rentes est peu applicable dans le cadre de ce type de négociation.

revenir aux fondamentaux: le financement de la cible

Il ne faut pas oublier qu’au delà des mandants et des divers conseils, le principal interlocuteur du repreneur est son banquier…Il peut donc accepter un prix qui lui semble correctement refléter la valeur de la cible qu’il convoite, encore lui faut il vendre ce prix à son financeur.
Si l’on admet que la durée de financement normale est comprise entre cinq et sept ans. La cible doit dégager suffisamment de ressources pour assurer son entretien (cash flow) ainsi que le prêt de la holding ayant permis d’acquérir son capital. La démarche du preteur est parfois plus restrictive que celle de l’investisseur. Le bénéfice anormal doit être intégralement issu de l’exploitation. Il faut également prévoir une marge de sécurité minimale. On ne peut donc envisager une distribution intégrale des bénéfices. Un rapport de 70% semble être un maximum. Le prêteur n’est pas non plus enclin à seul assumer le risque de l’acquisition. Si l’on considère que les fonds propres investis dans l’opération doivent en assumer le risque, le montage d’une acquisition doit s’entendre avec une part de fonds propres comprise entre 30 à 50%. Il est aisé de calculer la capacité de remboursement de la cible. Si cette capacité est importante et pérenne, c’est à dire si le prix n’est pas excessif, les fonds propres nécessaires seront réduits d’autant. Si le prix est anormalement élevé, cela signifie que la valeur du goodwill est importante. Dans ce cas, soit l’opération n’est pas réalisable, soit la différence, c’est à dire la valeur qu’accorde l’acquerreur à cette acquisition doit être financée par ses apports en fonds propres.

On entend par fonds propres, les apports en capitaux mais également les crédits vendeurs subordonnés ou encore le coupon couru.

Cette méthode est finalement très satisfaisante quoique peu élégante. Elle consiste à déterminer une valeur finançable de façons raisonnable.

Il est alors simple de s’entendre sur un prix. L’expérience montre donc qu’on a toujours intérêt à simplifier les données du problème. Encore faut il pour l’acquéreur avoir le courage de ne pas donner suite à une proposition apparemment attractive, surtout quand notre candidat à l’acquisition en est à sa douzième négociation infructueuse. Ces candidats sont très souvent des cadres quinquagénaires issus de grands groupes. Ceux ci souhaitent reproduire les schémas manageriaux qu’ils ont connu dans leur passé salarié. Ces raisonnements, éloignés de la réalité économique de la PME sont les principaux ennemis du repreneur… en bref, mieux vaut reprendre une petite unité rentable et bien structuré, qu’une cible importante à restructurer. A condition bien sur de maîtriser le métier car ne l’oublions pas, la plupart des PME sont des affaires de sous traitance bâties par des techniciens, rarement par des financiers ou des hommes de marketing.

Lien vers une ressource traitant du sujet:

http://transmission-cession-lbo.typepad.com/blog_sur_le_corporate_fin/2006/03/evaluation_fina.htm

PME-CRISE DU CREDIT- Les banques jouent elles vraiment le jeu ?

Si les banques ont peu recours aux enveloppes mises à leur disposition, cela signifie que:

La demande de crédit (solvable) est en net ralentissement.- Leurs situation était bien mois dégradée que prévue.- Beaucoup des banques ont souscrit (pour voir) et ne pas risquer de subir une distorsion de concurrence.....

Les banques françaises ont elles été aventureuses ?

Leur exposition au risque subprime est très indirecte et ne révèle pas une volonté manifeste d'avoir voulu investir ce marché... Rappelons nous que la proposition du candidat Sarkozy d'instaurer les subprime à la française n'a finalement reçu qu'un faible écho dans la communauté financière et a été abandonné.... (Ouf....).

Le risque supporté par les banques françaises porte avant tout sur:

  • Les prêts à l'économie:
      • Dégradation des conditions de remboursement des prêts immobiliers, notamment à court terme (relai). rappelons que depuis dix ans, ces prêts sont octroyés à marge négative par les banques qui se servent de ce support pour se soutirer alternativement quelques parts de marché....
  • Les risques de marché:
      • Dégradation des conditions de l'activité pour compte propre (matières premières et actions), après quelques alertes ayant sonne la fin de la récré... Kerviel, CA New York et maintenant, Caisse d'épargne.
      • Diminution sévère de l'activité marked to market...
      • Risques logés dans les produits destinés à assurer la liquidité bancaire (sicav monétaire) et qui ont de plein fouet subit la diffusion du risque US, notamment sur le compartiment des sicav sensibles.

Les "difficultés" des banques françaises sont largement maitrisables et n'ont pas grand chose à voir avec celles de leurs consœurs américaines ou européennes.

Le problème réside dans la panne de crédibilité ayant précipité une crise de liquidité....

A présent, on semble découvrir :

  • Que le marché interbancaire est finalement assez étroit et que les 360 milliards de garantie ne correspondent à rien (toujours la précipitation).
  • Que les conditions d'émission des TSDI (+ 400 PB), dans une conjoncture de contraction de la demande, ne seront pas faciles à rentabiliser.....
  • Que le risque de contrepartie est supporté en plein sur les fonds propres des banques... dans une conjoncture d’affaiblissement des contreparties et sans que le dispositif OSEO n’aie bénéficié d’un quelconque assouplissement (pas de recrutements, pas de modification des procédures d’octroi des garanties). Les PME ne sont pas toujours prêtes non plus à assumer le cout de cette garantie.

Les premiers TSDI viennent tout juste d’être souscrits et on s’attend à ce que les banques répercutent à l’économie le produit de leur effet multiplicateur…. En quelques jours seulement alors que :

  • Un dossier de crédit PME client nécessite un temps d’étude minimal (rencontre du client, rédaction du compte rendu, rédaction du dossier, négociation avec le client, rédaction du dossier Oseo, étude du dossier par les divers échelons de la filière engagement, renégociation avec l’emprunteur, constitution des garanties et décaissement)….

  • Les responsables locaux dans les banques, ne sont généralement pas au fait de la politique de gestion actif passif de leur établissement. Pour certaines banques, les problématiques évoquées dans la presse ne se règlent même pas au sein de leur établissement, mais chez la maison mère…. Leur préoccupation n’est pas de savoir s’ils vont pouvoir démultiplier des quasi-fonds propres, mais d’octroyer des crédits qui leur rapportent une marge minimum, dans des conditions de visibilité et de sécurité normale… Il est toujours plus facile de dire oui que non….les responsables bancaires locaux ont pour objectif de développer leur fonds de commerce dans des conditions de prise de risque acceptables (marges, garanties, visibilité). Si le risque ne semble pas acceptable au niveau local, on ne voit pas trop à quoi servent les TSDI émis, à part rassurer les marchés et faire un contre Buzz positif. On l’a répété, les causes de la crise sont réelles, celles de son emballement, sont très largement influencées par des facteurs psychologiques voire psychanalytiques….

En bref, le contre feu, ouvert par le gouvernement a permis de rééquilibrer un marché mis à mal par le contexte mondial, mais finalement peu affecté au niveau local, sauf par les deux acteurs à capitaux mixtes (franco neerlandais ou belges). On dit que la mémoire financière est aussi courte que celle d’un poisson rouge…. Que dire alors de la mémoire des politiques…. Si les banques doivent prendre des risques d’actionnaires avec des PME dont la trésorerie est déséquilibrée par une rupture de la demande, une insufisance de fonds propres et surtout des encours clients immobilisés et non mobilisables (l’état et les grandes entreprises publiques paient mal et n’offrent pas de support de mobilisation simple), il faudrait dans ce cas changer la donne et leur laisser la possibilité de participer aux bénéfices afin d’amortir l’effet de massue sur les fonds propres que ne manqueraient de générer les pertes massives de leurs concours à l’économie, dans la perspective de sauvetage de PME….Que se passera t il si l’encours des TSDI est passé à Pertes et profits….ce qui signifierait que 10% des prêts octroyés seraient perdus….Ce qui semble énorme mais finalement pas totalement irréaliste, si comme le demande le président, les banques doivent demain mettre leur caisse sur le trottoir. Leur préocupation est désormais de constituer un profil de bilan sufisament solide pour encaisser la crise que toutes les banques anticipent pour 2009. Celles dont l'actif présente une volatilité elevée (celles qui pretent aux pme) ne vont pas accroitre leur exposition..... celles dont l'activité principale consiste à preter aux particuliers et qui sont souvent les maisons mères des premieres (sauf BNP et SG) ne vont pas risquer d'entrer maintenant dans des métiers qu'elles ne maitrisent pas puisqu'elles ont des filiales pour cels.

Pour reprende la conclusion de loic Abadie dans son article sur le risque déflationiste mesuré à l'aune du ratio de levage bancaire et non du simple ratio de solvabilité:

"Lorsque la crise s'intensifiera sur l'économie réelle, les banques n'auront plus à faire face seulement à des défaillances sur des prêts immobiliers à risque, des dérivés de crédits ou d'autres "produits exotiques"...Ce sont toutes les catégories qui vont poser des problèmes en même temps : les prêts à la consommation, les prêts immobiliers classiques à taux fixe (avec la chute des revenus et la hausse du chômage), les prêts aux entreprises (avec la hausse du nombre de faillites).

Les taux de pertes de 3 % "supportables" peuvent tout à fait être dépassés dans ce contexte. Sans doute pas tout de suite...Mais il faut avoir cette idée en tête malgré tout. "

Enfin, derniere problématique à laquelle personne n'ose penser:

Nous sommes en novembre...... l'année commerciale dans les banques est ratée. aucun des objectifs commerciaux ne peut désormais etre atteint....

Sachant que les objectifs sont fixés en octobre avec un calage en terme de progression sur la fin de l'année, quel interet y aurait il localement à ce qu'un responsable, ou meme un simple chargé d'affaires, accroisse son exposition au risque alors que l'année commerciale sera de toute facon un échec.... Ce comportement perdurera au moins jusqu'à la fin de l'année et selon moi jusqu'a la publication des premiers tableaux de bord trimestriels... C'est donc au printemps que les états majors commerciaux dans les banques vont prendre la mesure de l'ampleur des dégats (en terme de chutte d'encours).

D'ici la, le jeu est entre les mains des responsables de filière engagement qui ont sensiblement repris le pouvoir..... mais officiellement le discours doit rester: " la banque n'a pas changé son comportement et continue son activité de prets, comme auparavant"......

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/03/les-deux-risques-de-l-interventionnisme-bancaire_1114014_1101386.html

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/04/l-etat-peine-a-voler-au-secours-de-l-industrie_1114497_1101386.html"

lundi 27 juillet 2009

LBO.... l'essentiel de la crise est encore devant nous.

Twister Over HemelImage by Today is a good day via Flickr


"Le LBO est un dispositif technique qui permet à une société A d'acquérir une société B en finançant une partie de cette acquisition par un endettement anticipant sur les résultats à venir de la société B.
Ce dispositif repose donc sur au moins le maintien du résultat positif habituel de la société -cible. La gestion du besoin en fonds de roulement en est la clef et constitue souvent un puissant levier d'amelioration des societes reprises en LBO : meilleure gestion des stocks, revue des delais de paiement des fournisseurs, gestion active des creances clients. Avec la crise, ces 3 variables sont beaucoup plus difficiles a gérer" Cité de l'article de Denis Bonzy, vers un nouveau choc financier d'ampleur . Cf. vernimmen.

Ce type de montages financiers ne semble pas apparement poser de probleme si :

Les cash flow et les marges de manœuvre dégagées par les cibles et les montages sont suffisants pour absorber un éventuel « trou d’air » avant l’échéance de la dette bancaire d’acquisition.

Les cash flows : (vernimmen)

Cash flow, au pied de la lettre, signifie flux de trésorerie.Mais dans la pratique il y a quasiment autant de définitions du cash flow que de sociétés ! La tendance est cependant à la normalisation des appellations dont les principales sont : Le cash flow from operations ou le flux de trésorerie d’exploitation que l’on trouve dans le tableau des flux de trésorerie publié maintenant par la quasi-totalité des entreprises cotées. Il correspond à : résultat net + dotations nettes aux amortissements et aux provisions sur actifs immobilisés- plus-values de cession d'actifs+ moins-values de cession d'actifs- variation du besoin en fonds de roulement= Flux de trésorerie d’exploitationC’est effectivement un flux de trésorerie ; il n’est pas tout à fait purement d’exploitation car il inclut les frais financiers, mais à une époque d’endettement et de taux d'intérêt relativement faibles, ce défaut est mineur. Il sert surtout en analyse financière.Le free cash flow ou flux de trésorerie disponible correspond au flux de trésorerie généré par l’actif économique (operating assets), flux qui est ensuite réparti entre ceux qui ont financé cet actif économique, à savoir les actionnaires et les prêteurs (banques et obligataires). Il se calcule ainsi : excédent brut d’exploitation (EBITDA)- impôt normatif sur le résultat d’exploitation (EBIT)- variation du besoin en fonds de roulement- investissements nets des désinvestissements= Flux de trésorerie disponibleC’est un flux de trésorerie on ne peut plus pur qui est utilisé en évaluation pour calculer la valeur d’une entreprise à partir d’un discounted cash flow (DCF) ou modèle d’actualisation des flux de trésorerie. On l’appelle aussi parfois cash flow to firm.

Les marges de manœuvre :

Il s’agit essentiellement de la trésorerie excédentaire directement utilisable au moment de la mise à disposition des fonds par les créanciers et investisseurs.

Cette trésorerie doit pouvoir être disponible et distribuable, on ne retiendra donc la plupart du temps que la seule trésorerie structurelle, et non la trésorerie dite « BFR » générée par les écarts entre le crédit consenti aux clients et le crédit obtenu aupres des fournisseurs. Il s’agit donc d’une trésorerie propriétaire.

La trésorerie correspond à la capacité de remontée (ce qu’il est possible de faire). Elle doit être également assortie d’une marge de manœuvres comptable suffisante, droits à distribution sur les réserves (ce que l’entreprise est en droit de remonter à ses actionnaires).

Le rôle des marges de manœuvre est fondamental, surtout en période de visibilité économique et financière réduite. Elles permettent d’absorber une insuffisance de rentabilité temporaire.


La problématique des LBO aujourd’hui résulte essentiellement du fait de leur extrême tension, ceux-ci ayant été basés sur des prévisions de cash flow très généreuses, le but étant de maximiser l’effet de levier dégagé par les investisseurs en fonds propres.

L’effet de Levier à dans un premier temps été amplifié par l’appréhension de la quasi intégralité des réserves comptables et financières des cibles et dans un second temps par l’articulation de systèmes d’endettement dont une part importante du remboursement du capital était reporté in fine (au moment de la cession par le fonds ou sponsor).

Si les dettes dites in fine (tranches B, C ou D)
, étaient initialement étaient initialement relativement minoritaires, l’essentiel de la dette étant amortissable, leur proportion, du fait de l’accroissement de la pression concurrentielle entre banques s’est rapidement inversée, ne laissant plus, ces dernières années, a la part amortissable de la dette d’acquisition, qu’une portion des plus congrue.

L’effondrement des cash flow à partir de 2007, mais surtout 2008 a été d’une telle ampleur que bien souvent, les cibles se sont retrouvées incapables de rembourser les seuls intérêts de la dette d’acquisition (dette sénior).

Le principe prévalant dans l’appréciation du risque des préteurs s’est de fait trouvé largement corrompu. Alors que le remboursement d’une dette doit toujours pouvoir s’effectuer par la capacité de la cible à générer un résultat d’exploitation récurent, suffisant et liquide, les banquiers se sont alors mis à raisonner non plus comme des préteurs, mais comme des investisseurs. L’analyse de la valeur future des cibles prenait alors le pas sur leur capacité de remboursement historique ou prévisionnelle dans un environnement présentant une visibilité raisonnable. La problématique du remboursement de la dette se trouvait des lors reporté au moment de la cession de la cible par les investisseurs en fonds propres.

Cette démarche ne pose pas de problèmes, tant que les valeurs sont toutes orientées à la hausse, ce qui est le cas pour n’importe quel marché spéculatif. Elle devient absurde des lors que la tendance se retourne et que l’on assiste à une raréfaction des liquidités bancaires. Les banques ont en effet des lors tendance à devenir de plus en plus regardantes sur l’affectation de leurs fonds, que les cash flows se font plus discrets et leur prévisionabilité plus aléatoire ;

Tout se passe en quelque sorte comme ci le système financier dans son ensemble, emporté par un fort élan d’optimisme généralisé avait créé une multitude de « petits eurotunnels ». L’heure des premières échéances en capital approche. Les renégociations et réétalements de dettes sont de plus en plus difficiles à conclure…..et les banques n’ont pour le moment pas d’autre alternative que fractionner ou reporter les premiers remboursements en capital…. Ce phénomène va aller en s’amplifiant et s’autoalimenter du fait de la dépréciation des encours des dettes séniors au sein des bilans des banques.

2009 a été l’année des négociations de pool
…. Sur un trimestre difficile, l’essentiel de l’explosion ayant eu lieu à partir d’octobre 2008). les perspectives du secteur pour 2010 sont des plus pessimistes, et l'on peut craindre que si la tendance ne se renverse pas significativement, pourrait fort bien constituer l’année du deuxième choc financier… dont l’ampleur pourrait bien dépasser, tout au moins en Europe, celle des crédits immobiliers à risques américains.

Des pertes bancaires très importantes pourraient donc significativement assombrir le calendrier de rentrée. Le niveau record d'endettement de l'Etat Français limite d'autant sa marge de manoeuvre en l'espèce. Le dispositif légal des ABS contraint considérablement les "compensations de trésoreries" au sein de sociétés d'un même groupe. Si cette crainte se vérifie, c'est une vague considérable de procédures collectives qui pourrait marquer la rentrée de septembre 2009. (exprimeo.fr)

Reblog this post [with Zemanta]


jeudi 18 juin 2009

British Airways révolutionne les termes de l'échange salarial

British Airways tailfinImage via Wikipedia


La crise conduit à l'invention de nouveaux paradigmes. British Airways, en proposant à ses salariés de donner leur temps de travail à leur entreprise dans le but de sauvegarder son existence sans pour autant garantir sa survie est à présent fer de lance de l'innovation sociale ou plutôt devrait on dire "antisociale".


Le salaire est le produit d'un échange. Je te vends ma force de travail, mon temps et ma disponibilité intellectuelle, en échange d'un salaire. Jusqu'à présent tout était clair. Mais c'était compter sans la crise, les tombereaux de pertes comptables qui l'accompagnent et surtout la démobilisation des actionnaires.


On compte généralement deux principaux types d'actionnaires. Les actionnaires de long terme d'une part, les spéculateurs d'autre part. parmi les actionnaires de long terme, on trouve les actionnaires familiaux et autres noyaux durs dont l'intérêt ne repose pas sur un seul dividende ou une simple perspective de plus value mais qui souhaitent conduire les destinées de leur participation. Dans la catégorie des spéculateurs on logera l'ensemble des investisseurs dont la seule préoccupation consiste dans l'optimisation de la rentabilité de leur portefeuille. Je reconnais bien volontiers que ce distinguo opposant frontalement les spéculateurs et les autres est exagérément simpliste et forcément faux. Mais Bon.


L'ensemble des actionnaires ont perçu des portions de résultat sous forme de dividendes de plus en plus importantes au cours des deux dernières décennies. La générosité des entreprises en la matière permettait le maintien d'un actionnariat stable et qui pouvait être sollicité afin de financer de nouveaux projets. Au moment ou l'entreprise ne produit plus de richesse (temporairement), et brule un peu plus de cash chaque jour celle-ci a besoin de se financer. La vocation du système bancaire n'est pas de financer des pertes, mais de prêter sur des actifs, fussent ils incorporels, voire totalement immatériels. Reste donc le marché, ou les actionnaires. Mais ceux-ci semblent avoir disparu et ne ressentent aucune solidarité vis-à-vis de l'entreprise, qui n'est au fonds qu'un simple produit financier.


Si les banques ou les obligataires se détournent et si les actionnaires jettent l'éponge, alors les seules apporteurs de ressources sont l'état et les salariés. L'état, est lié par les autorités de surveillance du marché et de la concurrence à Bruxelles. On peut le déplorer, mais la nationalisation des pertes ne vaut qu'en présence d'un risque systémique. La faillite de British Airways aurait avant tout des conséquences sur un plan symbolique et financier, sans toutefois générer d'effet domino. La compagnie n'irait pas de toutes façons à la liquidation, mais serait forcément reprise par une de ses concurrentes.


Alors, dans ces conditions, la seule ressource disponible réside dans la contraction du poste salaires. On aurait aussi pu compter sur les fournisseurs, et ceux-ci pour préserver leur client auraient pu fournir leurs prestations ou leurs services gratuitement pendant un mois. J'imagine que la facture aéroportuaire (stationnement et taxes) est loin d'être marginale. Mais non, c'est vers les salariés que l'entreprise a décidé de se tourner, leur demandant d'offrir leur temps de travail….. En échange de …. Rien puisque justement elle leur demande de lui faire un cadeau.


Il est choquant de voir détourné la substance même de la notion de salaire, qui est à l'origine de l'échange, avant même l'apparition de la monnaie. Le rapport instauré par l'entreprise est nouveau et il est encore plus choquant que les pouvoirs publics laissent s'établir ce nouveau genre de rapports sans réagir ou proposer de régulation.


Si l'entreprise n'est pas viable, alors elle doit se déclarerez en faillite. Si ce n'est pas le cas, alors elle doit pouvoir se financer par voies naturelles. Il est vrai que à période exceptionnelle, moyens de financement exceptionnels. Mais le rapport d'échange du salariat ne doit pas être corrompu.


Aussi pourrait on imaginer qu'en échange de leur travail, les salariés qui l'accepteraient se verraient rémunérés en action, éventuellement sans droit de vote mais à dividende prioritaire. Le marché pourrait même être mis en concurrence avec les salariés. Et la demande de réduction de salaires pourrait être inversement proportionnelle au succès de l'offre publique. Rien n'interdirait par ailleurs au salariés de rechercher des actions directement sur le marché, mais en échange de monnaie et non de temps de travail gratuit.


Ce qui est choquant selon moi ne réside pas tant dans le fait que l'on demande un effort aux salariés; effort que l'on ne réclame a aucun autre apporteur de ressource. Mais que l'on assimile les salariés aux seul apporteurs de ressources possible sans qu'on leur offre en échange la moindre contrepartie financière.


Le "succès" d'une telle "offre" pourrait constituer un précédent fâcheux et ouvrir la voie d'une nouvelle ère dans le rapport entre l'entreprise et son salarié.


Dernière minute: l'offre de British Airways aurait été assortie d'une offre de rémunération en actions. Reste à examiner les modalités d'une telle offre et vérifier que le traitement des salariés actionnaires est véritablement équitable. Si le raisonnement ci-dessus est invalidé par une telle offre, il n'en demeure pas moins que cette annonce, pour le moins spectaculaire aura probablement fait germer quelques idées au niveau de l'évolution du rapport au travail dans la tête de certains managers.




Reblog this post [with Zemanta]

vendredi 17 octobre 2008

Désynchronisation entre les taux et le cours des actions…..


Retour sur un article rédigé ici meme en ….Juillet 2007. La juxtaposition des graphique de l’évolution des taux et du cours des actions démontrait alors une situation imminente de retournement de tendance…..
Suivant le même raisonnement, nous aurions du nous attendre à une baisse symétrique du cours des actions à celle des taux d’intérêt…. Et on voit que ce fut le cas jusqu’à la fin du mois de janvier 2008….Et puis… Patatras…. Plus rien ne semble fonctionner et nous nous retrouvons alors dans une situation inédite (sur les dix dernières années). Ou l’on constate une forte augmentation des taux d’intérêt conjuguée à une très nette dégradation du cours des actions….Aujourd’hui l’écart semble avoir atteint un niveau maximal….la hausse récente des taux d’intérêt étant liée à la politique restrictive de la BCE ainsi qu’à l’absence de liquidité du marché interbancaire…. (les taux directeurs baissent, mais les taux interbancaires ne s’alignent pas).
Que penser pour demain ?
La situation est inédite…. Et en tant que petit porteur, je voudrais imaginer un scénario d’atterrissage en douceur… j’ai néanmoins peur qu’il n’en soit rien. Et si nous amorçons effectivement un repli des taux d’intérêt…. Il y a fort à parier que la bourse continue à se dégrader durablement, peut être pas cependant dans des conditions aussi sévères que celles ayant prévalu durant le mois d’octobre. Nous entrons cependant dans une configuration inédite (taux / cours). Bien malin sera celui qui pourra prédire l’avenir à court – moyen terme. Au delà du Krash boursier, c’est bien cette configuration qui me semble inquiétante…..J’espère être totalement dans l’erreur…. Mais il est trop tard pour liquider mon portefeuille.
Reblog this post [with Zemanta]

Bourse et petits porteurs.






“La plupart des gens s’intéressent aux actions quand tout le monde fait de même. Le moment où il faut s’intéresser aux actions est quand personne ne s’y intéresse. Vous ne pouvez pas acheter ce qui est à la mode et faire un bon investissement“. Warren Buffet

On connaît tous les phrases imagées et pleines de bons sens de Warren buffet. Celle ci me semble particulièrement adaptée au risque que constitue la bourse et l’investissement en actions pour le petit porteur. On pourrait par extension imaginer que la bourse existe pour appauvrir les plus pauvres et enrichir les plus riches.

Appauvrir les plus pauvres parce qu’il n’y a de gagnants que contre des perdants.
Enrichir les plus riches… parce qu’ils bénéficient d’une meilleure information et d’un niveau d’expérience qui leur permet de mieux apprécier le tempo de la bourse.

dans le même style de diatribe, on pourrait également affirmer que le moment idéal pour sortir de la bourse est quand tout un chacun et surtout n’importe qui affirme vouloir investir….Le sommet de la courbe n’est jamais alors très loin et par expérience, nous savons tous que les inversions de tendance sont alors rapides et brutales.

Première caractéristique: Le petit porteur, entre dans le jeu quand l’écho de la hausse devient suffisamment perceptible pour que l’information financière pénètre le cercle de la presse non financière justement. Les journaux féminins, les hebdos divers génèrent un bruit qui laisse penser que l’investissement est systématiquement gagnant. Il est un fait avéré également, qu’en période de hausse toute décision d’achat est systématiquement pertinente. Les plus osés, encouragés par la publicité des traders en ligne démultiplient le risque par application de l’effet de levier (warrants ou srd).
Deuxième caractéristique fatale, le petit porteur, conscient de ses lacunes en terme d’information, se jette alors sur tout ce qui peut s’avérer “intéressant” à court terme. L’œil collé aux flux en quasi temps réel sur Internet, il achète souvent à contre temps et vend toujours au mauvais moment après une correction. Les corrections sont cependant nécessaires, autrement comment entrer sur le marché….. mais s’il y a des acheteurs, c’est bien parce qu’il y a des vendeurs…..

Il serait intéressant de faire une étude corrélative entre le volume d’information financière publié par la presse généraliste et les tendances de la cote.
J’ai lu il y a quelques années une étude qui démontrait que les traders amateurs, notamment les fous de l’intraday, étaient perdants à 70% sur une période comprise entre 18 et 36 mois. Je ne pense pas en ce sens, que le jeu boursier soit une alternative crédible à l’acquisition d’une véritable PME. Cette attitude m’apparaît plus comme étant celle d’un client de casino qui démarre sa carrière par un coup de veine (quand ça monte tout monte, et tout le monde est génial) et continue à jouer jusqu’à ce qu’il ait finalement tout perdu… Sinon son argent, plus sûrement son temps….



Je n’ai pas résisté à joindre cet éxcélent graphique illustrant la psychologie du petit porteur…. (Cité de Edubourse: http://www.edubourse.com/guide/guide.php?fiche=psychologie-petit-porteur)

lundi 9 juillet 2007

A quand l'explosion prochaine d'une nouvelle bulle financière ?


En Noir: l'évolution des taux à court terme...
En Rouge: l'évolution de l'indice CAC 40.


La mémoire du monde de la finance, est, on le sait, aussi étroite que celle d’un poisson rouge?

A l’instar de notre petit compagnon aquatique qui peut finir le tour de son bocal en oubliant qu’il l’a commencé il y a seulemnet trente secondes sans déprimer pour autant.

Les financiers, eux répetent en permanence les memes erreurs (Immobilier, NTI, et aujourd’hui LBO).

La question n’est pas de savoir si l’explosion de la prochaine bulle aura lieu, mais quand, celle ci se produira.

La question subsidiaire est de savoir ou aura lieu l'explosion ? L'immobilier est un bon candidat, mais le financement d'acquisition, moins médiatique peut s'avérere tout aussi efficace. Il n'est pas impossible non plus que le retour à la réalité affecte les deux.

On sait que l’esentiel des créances corporate sont composées d’engagements LBO et pour les plus petites d’OBO dont la seule justification réside dans la diversification du patrimoine de leurs initiateurs, sans aucune création de valeur.

La juxtaposition de l’évolution des taux courts et des indices est révélatrice de la formation de ce type de bulle. Cette impression ne peut qu’etre avérée quand on connait les difficultés de syndications récentes de grands établissements preteurs et quand on mesure surtout la fuite en avant des banques de réseau qui acceptent de financer ce type d’opération à des marges toujours plus étroites, des garanties de moins en moins constistantes et sur des leviers toujours plus elevés.Reproduisant le meme comportement que celui qu’elles adoptaient à la fin des années 80 dans le financement des professionnels de l’immobilier.

Rendez vous est donné d’ici quelques mois pour ce nouveau feu d’artifice financier.
Reblog this post [with Zemanta]

samedi 23 juin 2007

Suivi des promesses de Nicolas Sarkozy

Le monde met en ligne un site permettant de suivre en temps quasi réel l'action du président dans la mise en oeuvre des promesses du candidat......

A suivre.....


Les retraités Off Shore de la SNCF


Comment de la révélation d'un fait scandaleux et anodin on peut imaginer qu'il est le fruit de la manipulation du pouvoir?

Nicolas le petit

Trop fort le Nicolas......

D'abord il reglemente le droit de grève et l'assortit du service mini nottament à la sncf

Le Monde.fr : La SNCF en première ligne: "La SNCF en première ligne LEMONDE.FR : Article publié le 31.05.07

... en prévenant d'avance que les jours grevés ne seront pas payés.....

Puis, comme par miracle, quelques semaine avant le débat sur la réforme du régime des retraites.... Surgit une polémique ( fort justifiée ceci dit) sur les missions de formateur de luxe des retraités SNCF....Employés dans des paradis fiscaux... La il met l'opinion publique de son coté. et bien sur il ne manque pas d'égratigner les privilèges de quelques uns... etc...




Il fait passer ses réformes et évite de se retrouver comme juppé en 95 ou le privé soutenait le public....Rappelons que l'opinion publique le suit forcément du fait de son retournement en point 2/

Les fonctionnaires sont dans la rue... nottament la ratp et la sncf... mais le pays n'est pas bloqué, les hors la loi sont traduits en justice....

IL est encore plus populaire et il en profite pour s'attaquer aux enseignants.....

Vraiment trop fort..... Demain il offrira sa personne à la france et demandera les pleins pouvoirs.... nous les lui offrirons en applaudissant et l'élirons Empereur.... mais pas Niclas 1 c'est déja pris.....

Trop tordu comme raisonnement ?

Qui croit encore que notre empereur n'y est pour rien dans la manipulation de clearstream qui au final le fait passer pour une malheureuse victime ???


Le Monde.fr : Protestations après des perquisitions au « Canard enchaîné » et chez l'avocat de M. Sarkozy

EUX JUGES ont perquisitionné vendredi 11 mai le cabinet de l'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, et les locaux du Canard enchaîné dans le cadre d'une enquête pour violation du secret de l'instruction dans l'affaire Clearstream. Les journalistes ont refusé de faciliter l'entrée du juge Thomas Cassuto dans les locaux de la rédaction fermés à clé. Le juge cherchait les procès-verbaux de l'audition du général Rondot, utilisés par l'hebdomadaire pour un article du 10 mai 2006 évoquant un compte bancaire de Jacques Chirac au Japon. Il a pu néanmoins faire des vérifications sur un fax.

Dans les bureaux de Me Herzog, la juge Françoise Desset a également examiné le fax pour savoir si des informations auraient pu être émises vers Le Canard enchaîné. Une réquisition auprès d'un opérateur téléphonique a permis aux juges de trouver la trace d'un échange de fax de 52 secondes entre le cabinet de Me Herzog et l'hebdomadaire, le 8 mai 2006. Selon l'avocat, le Canard enchaîné l'avait sollicité par fax pour obtenir une réaction de Nicolas Sarkozy, à la veille de son audition comme partie civile. Me Herzog assure n'avoir pris connaissance du dossier que le 4 mai 2006, pour préparer l'audition, le 9 mai, de Nicolas Sarkozy. Il n'a obtenu copie des procès-verbaux que le mois suivant. Thierry Herzog dénonce « une entreprise de déstabilisation » : « On cherche à jeter le discrédit sur Nicolas Sarkozy et on veut distiller le soupçon ». L'enquête pour violation du secret de l'instruction a été ouverte le 11 mai 2006 par le parquet de Paris, à la demande du ministre de la justice, Pascal Clément. Elle visait la publication des 18 articles de presse. Plusieurs journalistes ont été entendus par les magistrats.

« Nous avons dit au juge que cette perquisition était en violation avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme », explique le journaliste du Canard enchaîné, Louis-Marie Horeau. Dans un arrêt du 15 octobre 2003, la Cour européenne « juge que des perquisitions ayant pour objet de découvrir la source d'information des journalistes constituent un acte encore plus grave qu'une sommation de divulgation de l'identité de la source ». La tentative de perquisition a été dénoncée par de nombreux organismes professionnels, de Reporters sans frontières à la Fédération nationale de la presse française. Plusieurs perquisitions ont eu lieu depuis 2005 notamment au Poin t, à L'Equipe, au Parisien, à Nice-Matin, ou au Midi libre.



jeudi 21 juin 2007

Campagne de H Clinton.


Petit moment d'humour auquel, en France nous ne sommes pas habitués.

http://www.hillaryclinton.com/?splash=1

Les femmes politiques sont des hommes comme tout le monde.

mardi 19 juin 2007

TVA Shadocks


Donc.....

J'augmente la TVA de 5 points.....
Mais pas les prix puisque les charges salariales ont baissé.
Ah Bon : 100% de la valeur ajoutée est dans le facteur travail ? Reprenons l'analyse faite par l'économiste Aymé fay dans agoravox:
La TVA sociale sera inflationniste ! : Vers une France démocrate?: "l’Etat propose de diminuer d’autant les charges patronales et laisse croire, à grand renfort d’explications - même France 2 s’y est mise aux grandes heures d’écoute entre les deux tours des législatives, schéma à l’appui - qu’une diminution de 5 % des charges patronales va compenser les 5 % de hausse de la TVA. Faux ! Totalement faux (*). Car cela supposerait que 100 % de la valeur ajoutée soient affectés au paiement des charges patronales, ce qui n’est pas le cas, fort heureusement. Les charges patronales sur les salaires ponctionnent tout au plus 20 à 25 % de la valeur ajoutée d’un produit. Même si la fabrication de ce produit est à forte utilisation de main-d’œuvre. Et, c’est bien sur ce type de travail, manuel et délocalisable, que l’Etat dit vouloir agir rapidement.

En fait, si l’Etat veut mettre en place une TVA sociale de 5 % qui n’engendre pas une hausse mécanique des prix, il faudra qu’il baisse les cotisations patronales de 20 % (*) !

Naturellement, l’Etat ne peut pas diminuer de 20 % les charges patronales. Alors, il devra probablement se limiter à 5 %"

Cité par Cyril de guardia de ponté dans son blog



J'augmente autant la TVA des produits fabriqués sur place qu'importés ? donc je pénalise les locaux puisque je leur impose de réduire leur marge de 0.05 * (taux d'incorporation du T dans la va * Baisse des charges patronales)..... Comme c'est trop compliqué... je monte les prix de 5%.

En tant que salarié: si les prix n'ont pas baissé, les charges patronales elles, ont baissé.... mais qui cottise pendant ce temps ?

Conclusion: Ou est le vase communicant ? Quel est l'impact sur l'importateur chinois dont le facteur travail n'est pas dans un rapport de 1 à 0.95 mais plutot de 1 à 20.....

Copie à revoir.....

La TVA Sociale - Mouv-Démocrate : Le Blog Non Officiel Du Mouvement Démocrate.: "La TVA Sociale"

Ce qui est interressant , c'est que le plus fervent détracteur de l'augmentation de la dite TVA est bien notre Nicolas I


TVA sociale, ce qu'en disait Nicolas Sarkozy il y a trois ans | Rue89: "M. Nicolas Sarkozy a relevé que les études économiques dont il disposait montraient que l'impact le plus récessif d'une hausse de la fiscalité des ménages provenait de la TVA, dont une hausse d'un point pouvait donner lieu à 0,9 point de croissance en moins, alors que l'impact d'une hausse de la CSG et des charges patronales était respectivement de 0,5 point et 0,4 point sur la croissance.

Il a ajouté que l'accroissement du taux normal de la TVA serait problématique pour la compétitivité française, à l'heure où certains des nouveaux Etats-membres de l'Union européenne proposaient des taux d'impôt sur les sociétés allant de 10 à 19 %."

Mais il est vrai que comme on dit .... seuls les imbéciles ......


lundi 18 juin 2007

Ne partez pas Monsieur Juppé


Je ne suis pas de votre bord.. je vous ai combattu quand vous étiez premier ministre. Mais je vous ai toujours respecté, considérant la valeur de l'homme derrière certaines de vos idées que je ne partageais pas et dont vous n'aviez su me convaincre. J'ai suivi votre retour en France et votre coming out écologique, le jugeant sincère et constituant pour moi une des rares actions authentiques du début de mandat de notre président. Je considère en effet que l'agitation n'est pas l'action et qu'il ne faut jamais oublier de respecter l'adage: "la réflexion précède l'action". Enfin, j'imagine que vous ne pouvez être d'accord avec moi et c'est normal. Je partage votre douleur, et je comprends qu'il n'est jamais facile de subir son rejet. La politique vous a endurci le cuir, mais il y a des limites à la résistance humaine. M. Jospin a eu une réaction similaire à la votre. je suis persuadé qu'il regrette sa déclaration du 21 avril. J'aurais personnellement un grand plaisir à continuer à m'opposer à vos idées tout en continuant de vous admirer en tant qu'homme. Ne quittez pas la vie politique... Elle a plus besoin de vous que vous n'avez besoin d'elle.

http://www.al1jup.com/







dimanche 17 juin 2007

Fier d'etre un emmerdeur.....

Ci dessous un extrait du brillantissime texte de Daniel Riot (20 minutes.fr) qui nous permet de relativiser la claque des législatives. Mais le mouvement va prendre de l'inertie et faire entrer le jeu politique en france dans le XXI ° Siècle.


le MoDem est un emmerdeur qui brouille les cartes, fait bouger les lignes, secoue le paysage politique, bouscule tout. Un emmerdeur qui le sera plus encore si ce MOUVEMENT DEMOCRATE sait vraiment rompre avec cette cacophonie, cette insuffisance de rigueur et cette mollesse internes qui faisaient la faiblesse de l’UDF. S'il sait éviter les pièges dans lesquels sont tombés le PS et les Verts...S'il sait muscler son positionnement encore trop perçu (à tort) comme celui d’un distributeur de bons et de mauvais points.
Avec ces "si", le Mouvement démocrate va devenir une force incontournable de contestations, de mobilisation et surtout de propositions, indépendamment de la faiblesse (temporaire) de sa représentation parlementaire.
La réussite du MoDem se jouera d’abord sur son aptitude à devenir un parti d'un type effectivement "nouveau", un parti de citoyens ou plutôt de militants d’une citoyenneté active, et non de petits notables aux ambitions d’apparatchiks, de maîtres de chapelles ou de ce que de Gaulle nommait "politichiens".
François Bayrou porte un projet trop chargé de vraies espérances pour se permettre de décevoir. "Le MoDem de toutes nos forces": c'est la grande bataille de l'été.

http://l-oeilecoutepardanielriot.blog.20minutes.fr/archive/2007/06/17/france-le-modem-cet-emmerdeur-la-révolution-orange-de-bayrou.html

Le résultat du second tour de la législative place le modem dans un role d'arbitre sur lequel il nous faut réflechir. Nous avons cependant vu qu'en moins de 5 jours, sur le seul cafouillage de la TVA, dont l'argumentation gouvernementale est restée incompréhensible, peut renverser une dynamique.....




Je salue la victoire de jean Lassalle. qui pour moi incarne, la figure du député..... Si un jour on doit ériger une statue au "député inconnu", ce sera à lui de poser.... quand je dis inconnu, je ne parle pas de notoriété mais de paillettes.... J'ai eu beau chercher, mais je ne l'ai pas vu ce soir sur les plateaux de TV./... par contre, notre jolie et brillante garde des sceaux était de toutes les partys... télévisuelles.... étrange .... quelle circonscription a t elle gagnée ou défendue et qu'a t elle compris au juste des résultats de ce soir...

Le Japon chez vous: 4.Nicolas Sarkoluche au G8


Le Japon chez vous: 4.Nicolas Sarkoluche au G8: "« J'ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois étaient plus rapides qu'en France. Vous voyez, avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison. »"

Comme le dit Nobuko Matsumiya, bonne mesure il faut faire.... et c'est vrai que notre Ségo nationale à fait une grosse boulette en vantant la rapidité judiciaire en chine....

la rapidité d'application des peines également... ce pays, qui détient le triste recor des exécutions légales ne permet pas l'appel, l'exécution étant assurée sur le champ... et la balle, facturée aux familles.

samedi 16 juin 2007

On a toujours raison de vouloir inventer.



Relayé par marek sur son blog d'une info de libération. Un appel citoyen contre la confiscation de tous les leviers du pouvoirs par l'UMP. Une démarche à laquelle je me sens particulierement en accord, en ces temps ou avec la bénédiction enthousiaste du peuple francais, la démocratie est en train de se faire confisquer....
Mais ce n'est pas la première fois et nos grands parents, qui ont massivement voté pour Nicolas sont coutumiers du fait.

------------------------------------------------------------------------------------------------

Le premier tour des élections législatives est venu confirmer le succès de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle. Une telle séquence oblige la gauche, le centre et les écologistes à entreprendre un double travail d’analyse et d’invention.

Il n’est pas question pour nous d’abandonner le combat politique, et de nous laisser gagner par le découragement. Nous récusons un projet de société injuste et inégalitaire. Nous ne voulons pas d’une démocratie atrophiée par une concentration des pouvoirs sans précédent sous la Vème République. Les électeurs qui refusent le triomphalisme de l’UMP et qui souhaitent un autre avenir politique pour notre pays attendent de l’opposition qu’elle fasse montre d’audace.


Exigence démocratique et occasion de refondation politique, une coalition plurielle doit se former en vue du second tour des législatives.
Le combat politique et le travail de rénovation doivent aller de pair. Les convergences qui se sont esquissées durant la campagne présidentielle doivent être développées.

Face au risque d’une majorité d’élus ne représentant pas la société française et privant le pays de tout contrepoids politique et institutionnel, les principales forces d’opposition ont vocation à devenir des partenaires.

Sans doute la mutation des uns et des autres n’est-elle pas assez avancée pour qu’une telle addition prenne immédiatement la forme d’une coalition cohérente. Mais il est possible de s’y acheminer : que le Parti Socialiste opte enfin pour une démarche d’ouverture, loin de sa postur

e hégémonique, travaillant à la modernisation de ses propositions et de ses alliances ; que le Modem, à l’image du centre italien ou des libéraux démocrates anglais, choisisse l’autonomie constructive en s’engageant, sur des valeurs et des projets, au côté d’une gauche modernisée ; que les Verts assument clairement d’être des partenaires responsables dans une future majorité d’idées et de gouvernement ; que les altermondialistes, tout en maintenant leur ambition sociale, acceptent la logique représentative et l’exercice des responsabilités.

Nous avons en commun le refus de la confiscation des pouvoirs, la volonté de faire vivre le pluralisme et d’étendre le travail démocratique, en redonnant sens à la représentation politique, en permettant une véritable délibération publique, en étendant les formes de la participation civique.

Nous avons déjà en partage un discours de responsabilité appelant à la mise en mouvement de la société et des territoires et conciliant l’efficacité économique, le pr

ogrès social et la préservation de l’environnement.

Nous sommes persuadés que la multiplication des échanges, la construction de fortes convergences et l’invention d’une dynamique souple de coalition, accélèreront les mutations. Cette dynamique externe rejoint les dynamiques internes de rénovation : elles se nourrissent mutuellement et engagent un cercle vertueux de modernisation politique.

Les signataires de ce texte proposent qu’au lendemain de ce premier tour, des désistements ou des accords de soutien soient mis en œuvre afin que, dans la majorité des circonscriptions, le candidat de l’opposition le mieux placé incarne celle-ci face au candidat de la majorité.
De telles règles claires donneraient aux électeurs le sentiment que la rénovation des principales forces d’opposition est enfin concrètement engagée au même rythme que le combat politique contre la droite. Elles restaureraient la confiance, engageraient une dynamique prometteuse et poseraient des jalons pour les démarches unitaires de demain.

Nous prenons aussi l’initiative de lancer «onatoujoursraisondinventer.eu », libre plateforme de discussions et d’élaboration commune. Et nous invitons toutes celles et tous ceux qui partagent notre démarche de refondation, des idées comme des pratiques, à se retrouver le samedi 7 juillet pour une journée de travail et d’échange.


Premiers signataires :

Jacques Auxiette (Président de la région Pays de Loire)
Jean-Luc Benhamias (modem)
Jean-Marie Bockel (Sénateur-Maire de Mulhouse)
Jean-Marc Brûlé (conseiller régional d’Ile-de-France, Les Verts)
Frédéric Brun (Les verts)
Daniel Cohn-Bendit (député vert européen)
Gabriel Cohn-Bendit (militant associatif)
Mariette Darrigrand (sémiologue)
Jean-Paul Deléage (historien des sciences)
Gilles Denigot (syndicaliste, élu Vert Saint-Nazaire)
Olivier Duhamel (universitaire et éditeur)
Olivier Ferrand (candidat PS dans les Pyrénées-Orientales)
Pierrick Hamon (modem)
Bettina Laville (membre de A gauche en Europe)
Jean-Yves Le Drian (Président de la région Bretagne)
Christophe Madrolle (conseiller municipal de Marseille, Modem)
Akli Mellouli (candidat PS Val de Marne)
Jean-Pierre Mignard (avocat)
Jean-François Pascal (Délégué National du PS)
Bruno Rebelle (PS)
Joël Roman (éditeur)
Lucile Schmid (candidate PS Hauts de Seine)

dimanche 10 juin 2007

En vélo ..... Contre les voitures.... A poil .... Contre les bien-pensant.


Tres sympa comme manifestation...... au moins le premier objectif est atteind on en parle ... c'est sur qu'une manif Bastille république en short, jean et vélo à la main aurait été nettement plus confidentielle.

Les réactions sont partagées entre l'enthousiasme amusé, le voyeurisme bien sur et la révolte bourgeoise qui voit dans cet évenement un relent pornographique libertaire hérité de 68. Je me demande si parmi les plus véhéments détracteurs du mouvement on ne retrouve pas une forte proportion d'électeurs bleus marines . ceux la meme dont leurs parents ou eux meme il y a 35 ans ont agoni d'injures Simone Weil qui, au parlement, contre la bienpensance parlementaire des députés de droite d'alors, n'a pas hésité à s'engager pour sa vision personnelle du monde.... on dirait que ce temps est révolu pour longtemps avec la bande de robots béni oui oui qu'on s'apprete à loger à Bourbon.....

Cliquez sur le lien ci dessous pour voir le reportage " en images"